TAL OUZH TAL

NOUVELLE CRÉATION


Duo de musique
des Balkans et de l'Orient Méditerranéen

avec

Florian Bellec – Tombak, Daf Iranien
Bénédicte Jucquois – Kavals, Neys, Clarinettes


Un duo où le souffle de la respiration
des flûtes (kavals, neys) et des clarinettes
conversent avec le battement du cœur
des percussions digitales du zarb et du daf iranien.

Un tête à tête entre deux histoires musicales
où le populaire et le savant se parlent, se frottent, résonnent
pour créer une matière nouvelle.

Le Duo


C'est par la voie de la danse que Bénédicte Jucquois a rencontré le répertoire des Balkans dès son plus jeune âge en voyageant en Grèce, Bulgarie, Turquie... Son approche instrumentale par la pratique de la flûte kaval est profondement liée à la mémoire corporelle de ses danses où le rythme est au service de la danse . Par ailleurs, elle s'intéresse à la richesse du monde oriental et de ses modes, et pratique le ney. Elle poursuit sa démarche en rencontrant régulièrement des maîtres en kaval et ney en France et dans les Balkans.

Florian Bellec, ancré dans la terre, a choisi de faire sonner les percussions iraniennes comme le tombak et le daf en se formant auprès de maîtres de percussions orientales en Iran et Europe. L'improvisation est le maître mot de cette pratique.

Tal ouzh tal, un face à face comme la danse «  karsilamas » où le mouvement se construit chacun pour soi avec l'autre, une conversation qui prend ses racines dans la mémoire des instants de vie.

La mélodie s'invite sur la peau du zarb, le souffle rauque de la flûte populaire kaval se glisse dans un mode savant.. face à face

Le projet de cette rencontre fait le pari de revisiter un répertoire en jouant des durées , des timbres des mélodies pour créer la surprise, précipitant le battement de cœur , ou allongeant le souffle d'un rire .

 
 

Florian Bellec


Florian Bellec grandit dans un milieu où musique et spectacle vivant ont toute leur place; jeune,il est sensibilisé aux musiques du monde et se découvre un intérêt croissant pour le rythme et les instruments de percussion, qu'il pratique d'abord en autodidacte.


Chemin faisant, c'est vers les musiques orientales qu'il se tourne. Ses affinités avec la musique persane et en particulier avec le Tombak (Zarb), percussion caractéristique de cette culture musicale, décident de son parcours. Il se formera auprès de maîtres de cet instrument; son apprentissage commence auprès de Madjid Khaladj. Il poursuit cet enseignement auprès de Pedram Khavarzamini,l'un des plus talentueux percussionniste de la nouvelle génération en Iran, par le biais de cours individuels et de stages, en France et en Crête (Houdetsi, école de Ross Daly). Il se tourne ensuite vers le maître Djamshid Chemirani, intéressé tout autant par la musicalité de son jeu que par son rapport à la tradition persane.


En parallèle et de manière complémentaire, il travaille avec Antoine Morineau, autre spécialiste du Tombak, ouvert à la musique savante indienne et à une utilisation plus contemporaine de l'instrument. Cette immersion dans la musique persane l'amène à en découvrir d'autres instruments dont le Daf et le Dayreh. Il se forme auprès de Ershad Tehrani et Mohsen Taherzadeh.


Depuis quelques années, il a décidé de s'initier au Riqq, percussion phare du monde arabe, auprès de Adel Shams Eldin. Ces divers apprentissages, complétés et enrichis par de nombreuses autres rencontres, notamment au cours de stages (Keyvan Chemirani, Khalid Kouhen, etc) lui permettent d'approfondir toujours davantage ses connaissances de la musique arabe et persane. Depuis 2014, il joue au sein d'un ensemble de musique instrumentale et vocale du XII ème au XVème siècles, Alba Dolce. En 2016, il participe à la création de l'ensemble Tayir, qui jette des ponts entre lesmusiques de Turquie, d'Iran, de l'Europe baroque, et du Kreiz Breizh. En 2017, il a rejoint l'ensemble de musiques anciennes, actuelles et traditionnelles, d'iciet d'ailleurs,Vox Musae. Par ailleurs, il participe à un spectacle de conte en musique, Le conte des trois éternuements de la compagnie Liratouva.

Bénédicte Jucquois


Pluri instrumentiste de nationalité belge, elle a suivi une formation classique en flûte traversière. Elle rencontre la musique des Balkans par le biais de la danse. Issue d'une famille de danseurs elle est plongée naturellement dans ce répertoire dès l'âge de 5 ans (I CONSTANTINOU, G. PANOVA, B. STANEV, DJOLOLIAN...). C'est naturellement qu'elle s'intéresse à la pratique instrumentale du kaval (I. COURROY, O. VASSILIEV, C. CELIK...).


Depuis toujours elle cherche à faire se rencontrer la musique, la danse et les autres arts. Ainsi, elle collabore en tant qu'instrumentiste sur des créations singulières telles que : "A Cheval sur un coquelicot (musique des Balkans et improvisée, arts visuels, création 2018), "Concert de Lune (Concert de Musique de l’Orient Méditerrannéen épicé de poésie, création 2020), Anamnèse (Théâtre Optique et Musique Vivante, création 2021)...


Parallèlement elle transmet le kaval et la danse en France et à l'étranger...


Elle continue à se former en allant suivre de nombreuses master class dans les Balkans autour du kaval : improvisation modale avec S. SINOPOULOS (Vollos) et H.LAMBRAKIS, travail style et ornements de Grèce avec H. LAMBRAKIS (Apt, Vollos, Choudetsi), travail du chant grec en lien avec le kaval avec Theodora ATHANASIOU et avec Gulay HACER (ensemble Balk'Or), kaval avec l'ensemble Zdravets (Gabrovo), rencontre avec Nedyalko NEDYALKOV (Sofia), cours en ligne de musique ottomane, de musique grecque, de ney avec Harris Lambrakis …


Depuis plusieurs années, elle a intégré la compagnie Caméléon qu’elle co-dirige artistiquement.